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Du haut de ces 40 pages, 15 jours de découvertes égyptiennes en été 2011, se décryptent... ABECEDAIRE PRATIQUE, MNESIQUE ET / OU REFLEXIF - O à T

... OUILLE-OUILLE-OUILLISER, ou la crainte des petits bobos La trousse à pharmacie a peu servi. Ce n’est pas ce qui me fera en emmener une plus petite lors d’un prochain voyage. Toutefois, j’ai peut-être fait une relance de l'histoplasmose attrapée lors de fouilles archéologiques quand j’étais jeune ! Serait-ce encore la malédiction de la tombe de Toutankhamon qui a frappé ??? (blague, je préfère préciser au cas où…) Au retour d’Abou Simbel, j’ai eu une très forte poussée de fièvre (ce qui est rarissime chez moi) et j’ai toussé, reniflé, crachoté… de manière intensive pendant des jours et des jours. Je n’en suis sortie que 10 jours après notre retour. J’ai acheté divers médicaments sur place à un prix hallucinant (spécial touriste, je l’espère pour les locaux) : 150 livres pour un sirop et une boîte d’antibiotiques. Puis, notre compagne du petit groupe m’en a donné également. PAYER, en quelle monnaie et combien ? Même si la monnaie locale est la livre, l’euro et le dollar sont acceptés pour les achats touristiques. Par exemple, tous les prix des excursions proposées nous ont été donnés en euros mais on pouvait payer en livres ou en dollars voire par carte. Par contre, pour les entrées de musées ou sites et dans tout ce qui n’a pas de vocation première touristique, il faut se souvenir que vous êtes venus en Egypte et donc prévoir des livres en conséquence. A nos dates, le taux de change moyen des cartes (frais bancaires inclus) a été de 8,23 livres pour 1 euro. Dans les villes, dans les grands hôtels, sur certains sites il y a des distribanques dont certains pratiquent le change des billets étrangers. Ce voyage (circuit Ramsès de Capitales Tours acheté chez Last Minute) nous a coûté : 2 270 euros pour le circuit + 1 210 de dépenses sur place, soit un total de 3 480 euros, tout, tout, tout compris. Pas certains que cela nous aurait coûté beaucoup, beaucoup moins cher de vivre la même base en individuel. A nos dates, l’avion revenait à 800 euros pour les deux, plus 50 euros par jour pour l’hébergement soit 700, plus la nourriture sur une base de 20 euros par jour par personne soit 500 euros avec les petits frais. Cela donne 2 000 euros. Il convient encore d’ajouter les déplacements, les entrées, les achats… En tous cas cela ne nous serait pas revenu à 50% de moins comme le prétendent les pourfendeurs des voyages avec TO. On a tellement cherché à me faire honte d’avoir choisi ce type de voyages que je me dois de partager les faits pour permettre aux uns et aux autres d’avoir des appuis réels et non faussés, voire manipulatoires. Les 1 210 euros dépensés sur place se décomposent en : - 85 euros de boissons et grignoteries diverses du départ au retour - 135 euros de boissons dans les 3 lieux d’hébergement - 155 euros de visites individuelles - 540 euros d’excursions achetées au TO - 295 euros de tout et de rien : souvenirs, Internet, pourboires… Un pourboire obligatoire de 40 euros nous a été demandé. Il sert à payer (complètement ou en partie ???) le personnel. Le guide bateau nous a dit que les employés touchaient entre 60 et 150 euros de pourboire par mois (sans les petits plus...). Ayant transporté l'enveloppe avec la somme pour les employés de l'hôtel d'Hurghada, je peux dire qu'une partie (totalité ???) de cette somme sert à payer le personnel. QUESTIONNER, sur le quotidien non touristique Nous avons pu échanger sur les sujets du quotidien, principalement avec notre guide du Caire. Il nous a appris que le salaire moyen était de l'ordre de 400 euros par mois mais des salaires d'une centaine d'euros existent. Un salaire minimum va être fixé à l'avenir. Question prix un "petit" appartement de 150m2 (petit à l’échelle du Caire où d’après ses dires les appartements de + de 300m2 sont courants) dans un quartier intermédiaire en fin d'année 2010 valait environ 55 000 euros. Les immeubles sont inachevés en extérieur car tant que l'immeuble est inachevé, aucune taxe n'est à payer. Donc les immeubles restent inachevés de très longues années. Il paie 30 euros par mois pour l’électricité, l’eau, les charges d’entretien de l’immeuble, les poubelles… Il nous a également précisé que les fonctionnaires partant à la retraite touchaient une indemnité de 60 à 150 fois leur dernier salaire et percevaient une pension égale à 75% de leur dernier salaire. Mais, tout le monde ne travaille pas dans la fonction publique et nombreux sont ceux n’ayant guère. L’école n’est pas obligatoire et environ 80% des enfants sont scolarisés dans des écoles publiques, privées ou coraniques… Certaines des personnes rencontrées nous ont dit être heureuses de retravailler. Cela faisait quelques semaines ou mois qu'elles étaient sans travail. Une étudiante, rencontrée au musée d'Alexandrie, était très émue de nous voir. Elle fait des études en français pour travailler dans le tourisme et ces derniers mois sans touriste lui ont fait craindre une impossibilité de trouver un emploi… Nous nous sommes interrogés le premier jour du procès, en voyant tout le monde autour de nous regarder la télé ou écouter la radio. Personne ne semblait se réjouir de ce qu’il voyait et certaines personnes avaient, d’ailleurs, la larme à l’œil. Est-ce l’attitude normale de gens s’étant sentis vivre dans une dictature au moment du procès desdits dictateurs ou est-ce un mode d’attente dans un pays encore instable politiquement parlant et en devenir ? Nous avons vu un pays en plein boum à l’arrêt avec des dizaines de chantiers stoppés, des infrastructures touristiques en grande partie vides… C’est d’ailleurs parfois étonnant de voir à quel point les choses se sont stoppées net. Les engins de chantier sont là, des poteaux ont été coulés depuis un moment, des matériaux jonchent le sol… et il y a parfois un occupant/gardien habitant au milieu de tout cela. Les investisseurs étrangers (russes pour ce qui est du balnéaire) semblent s’être retirés. Vraiment impressionnant de voir le niveau d’avancement ou d’occidentalisation (je ne fais pas forcément un lien entre les deux, encore une fois je préfère prévenir…) du pays en certains endroits : des champs de centaines d’éoliennes, des autoroutes à 8 voies, des hôpitaux modernes, des millions de paraboles, des bâtiments futuristes, des publicités pour CBang, des magasins de stations-services on ne peut plus équivalents à ceux trouvés sur les autoroutes françaises avec toute la gamme des grignoteries de circonstances : Mars, Bounty, Tic-Tac… Que va-devenir l’Egypte ? Qui va prendre les commandes ? Les frères musulmans ou autres intégristes ont-ils trouvé le moyen de prendre le pouvoir après plus de 20 ans de mise à l’écart et de travail en sourdine ? Que rapportera cette révolution à la population ? L’armée lâchera-t-elle facilement ses sources de revenus et d’avantages ? Que va devenir le tourisme en Egypte ? Certes, ce n'est que la 4ème ou 5ème source de devises après le canal de Suez, la vente de gaz, l'agriculture. C'est toutefois un secteur fortement porteur d'emplois. Nous sommes loin d'être certains de l'effectivité d'une reprise dans les prochains mois. Il y a encore trop d'incertitudes dans toute la zone pour rassurer le grand nombre. Tant que cela reste comme c'était enjuillet et août, nous vous conseillons fortement d'y aller. REGARDER, de l’imaginaire au réel Notre idée fondamentale avec ce voyage en Egypte était d’aller voir quelques monuments dont Karnak, la Vallée des Rois, les Pyramides, le Sphinx… Nous les avons vus et sauf aux Pyramides, nous n’avons aucun regret à posteriori de ne pas y avoir passé plus de temps. Concernant les Pyramides, nous aurions dû y aller, par nous-mêmes l’après-midi de noetre arrivée au Caire au lieu de rester en mode lézard. Notre hôtel n’était qu’à quelques minutes de taxi et cette non-décision est un de mes regrets. Il faut dire qu’un petit épisode brève turista le matin nous avait fait opté pour la prudence. Nous avons aussi aimé regarder le Nil et les bords de Nil lors de nos navigations. J’avais peur de m’ennuyer pendant la journée uniquement consacrée à la remontée. Ce ne fut pas le cas car il y eut 2 possibilités de sortir du bateau et l’animation du passage de l’écluse. SUBIR, de manière presque insupportable ! Je craignais fortement de subir cette horreur avant de partir et je n’ai pas été déçue. La réalité a largement atteint le niveau de l’insupportable bien des fois. Mais, c’est quoi donc cette horreur ? Il s’agit de l’exposition à la fumée de cigarettes. L’Egypte est un pays de très grands fumeurs et du coup les fumeurs sont les maîtres des lieux publics et collectifs. Notre guide croisière était un fumeur non-stop et dès le premier matin à Karnak il a donné l’exemple du « Vite, vite avant de commencer les explications je fume une cigarette et je l’écrase par terre ». Du coup, les 2 fumeurs de notre groupe de 16 ont suivi son exemple et j’ai bien souvent dû m’éloigner du groupe, changer de place, avancer, reculer… pour limiter les dégâts. Cela m’a été plus que désagréable. En plus tous ces mégots par terre c’est loin de décorer les pourtours de sites. C’est particulièrement visible dans le sentier menant devant les temples d’Abou Simbel. J’en ai déduit que dans les sites les mégots devaient être régulièrement ramassés car il ne semble y avoir que la production du jour ! Sur le bateau aussi, cela a été limitant. Interdit pour moi le bar, sauf dans les moments où il y avait une réunion, et donc toutes les activités proposées. Bon, pour être honnête, je ne suis pas sûre que nous serions allés voir les danses du ventre et autres anim même si le bar avait été non-fumeur. Par contre, nous aurions probablement bu quelques cafés ou apéros de plus. TURISTISER, et non !!! Là aussi on nous annonçait le pire sur un gros bateau de croisière et là aussi ce fut faux. Je doute beaucoup de la sincérité de certains lorsqu’ils veulent vous convaincre de ne pas partir avec un gros bateau d’autant plus qu’ils ont parfois des intérêts directs dans des activités touristiques locales. Dans notre entourage de proximité personne n’a eu à souffrir de la Turista pendant la croisière. Lors de la deuxième semaine, j’ai ru des doutes sur la qualité de la nourriture sur le petit bateau d’excursion car nous avons eu quelques petits épisodes ponctuels de « Où sont les plus proches toilettes » mais rien d’handicapant. Nous avons tout de même utilisé une fois en journée un Immodium lingual. Tout nous a semblé globalement très propre et nous avons peu fait usage de liquide hydroalcolique. A posteriori, un des points les plus susceptibles de contaminer sont les couverts de service utilisés par tout le monde et les anses de soulèvement des plats. ...
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